Des lycéens seynois sur les Champs-Élysées pour « célébrer la paix » /.../ Students from La Seyne on the Champs-Élysées to "celebrate peace"

Une classe de l’institution Sainte-Marie est conviée à Paris pour assister à la cérémonie nationale du 11 novembre.

 

« A 11 heures, dimanche 11 novembre, nous serons sous l’Arc de Triomphe. » Vingt-huit jeunes seynois, élèves de première du lycée Sainte-Marie, commémoreront l’armistice de 1918 à quelques pas du Président de la République et de quatre-vingts autres chefs d’état et de gouvernement. « C’est un événement historique, c’est important d’y aller, de vivre ça en direct. Mais il fallait que les élèves se sentent concernés », expliquent Olivia Macé, professeur de français, et Laureen Parmentier, professeur d’histoire géographie. Les deux enseignantes à l’origine du projet confessent « y être allées au culot » : « On s’est dit qu’il fallait être invités ! » La réponse favorable à leur courrier argumenté est tombée le 15 octobre dernier : la première S2 se voit accorder « l’honneur d’être sélectionnée » pour assister à la cérémonie à Paris, parmi une quinzaine de classes de lycées français, d’Amiens, de Nantes, de Nouméa…

 

La Grande Guerre est au programme de première en histoire, et Olivia Macé a proposé à ses élèves de l’aborder à travers le thème de « l’expérience combattante » – avec oral du bac de français en vue. « Le devoir de mémoire s’opère par la littérature, commente-t-elle. Mais la littérature a parfois du mal à traduire l’horreur, les mots ne sont pas assez puissants. Et ce que la littérature ne dit pas, les élèves l’apprennent en histoire. » « Nos deux matières s’éclairent l’une l’autre », résume Laureen Parmentier.

 

Dans les rangs des élèves, Maëlys l’assure : « On se sent concernés, l’armistice a été signé, c’est quelque chose de fort. ». Apparemment, en effet, Océane, Enzo, Tonia, Sacha… sont loin d’être indifférents : « C’est important de savoir ce qui s’est passé, d’en connaître les conséquences » ; « On espère en tirer les leçons » ; « Ça peut recommencer » ; « Il y a encore des guerres, il ne faut pas l’oublier »…

 

« Mais tant que chacun aura à cœur de maintenir la paix, ça ne recommencera pas ». A la veille de commémorer le centenaire d’une victoire, leurs enseignantes insistent : « L’objectif est de célébrer la paix. »

 

Laurence Artaud

 

Cet article a d'abord été publié sur le site officiel du magazine municipal de la ville de La Seyne-sur-Mer. Pour accéder à ce site cliquez sur le lien ci-dessous.  

A class from the Institution Sainte-Marie has ben invited to Paris to attend the national ceremony on 11 November.

 

"At 11 o'clock, on Sunday 11 November, we shall be under the Arc de Triomphe. " Twenty-eight youngsters from La Seyne, Y12 students at the lycée Sainte-Marie, will commemorate the 1918 armistice a few feet from the President of the French Republic and eighty other heads of state and government. "It is a historic event, it is important to go there, and to experience it directly. But the students had to feel involved" is how Olivia Macé, a French teacher, and Laureen Parmentier, a teacher of History and Geography explain it. The two teachers behind the project admit that "it took a bit of nerve to go for it" : "We said we must get ourselves invited!" The positive reply to the letter making their case arrived on 15 October: the Y12 science class was granted "the honour of being chosen" to attend the ceremony in Paris alongside fifteen or so sixth form classes from Amiens, Nantes, Nouméa and elsewhere…

 

The Great War is on the Y12 History syllabus and Olivia Macé suggested to her students approaching the subject via the theme of the "experience of fighting" – especially with the French baccalaureate oral examination coming up. "The duty to remember functions through literature, she explains. But literature sometimes finds it difficult to communicate the horror, the words are not powerful enough. And what literature doesn't say, the students learn it in History." And Laureen Parmentier adds, "Our two subjects shed light on each other."

 

Amongst the students, Maëlys confirms it: "We feel involved, the armistice was signed, that's something significant". And, indeed, Océane, Enzo, Tonia, Sacha are far from indifferent: "It's important to know what happened and what the consequences were"; "We hope we can learn the lessons"; "It could happen again"; "There are still wars, we mustn't forget that"…

 

"But as long as we are committed to preserving peace, it won't happen again". On the eve of the commemoration of the centenary of a victory, their teachers underline the fact that: "The aim is to celebrate peace". 

 

Laurence Artaud

 

This article was first published on the official site of the municipal magazine of the town of La Seyne-sur-Mer. To access this site, click on the link above.  

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